TESCO – Vente

TESCO – Vente
Surévaluation moins prégnante, mais pas d’upside

Le groupe est sorti de crise mais la normalisation est lente. Asseoir une reconquête qui se doit d’abord d’être commerciale, en perdant de la part de marché (présentement en valeur) au UK, n’est pas glorieux, face à une redistribution des cartes où la montée en puissance du duo Aldi et Lidl semble toujours irrésistible. Alors que les conséquences du Brexit font du secteur une victime désignée de l’inflation (importée), les relais de croissance de Tesco à l’international se sont parallèlement réduits, tant en raison du sacrifice d’une partie des actifs, que des difficultés rencontrées par les principaux BM restants (Pologne, Thaïlande). La contrainte financière est en revanche totalement maîtrisée, favorisée, il est vrai, en partie par un ajustement aussi subit qu’inattendu des Pension Deficit.

13/04/2017 : Recovery acquise mais levier questionnable

TESCO a opéré un turnaround convaincant dont le dernier exercice clos est le 1er à entériner les effets en année pleine. Si cette trajectoire doit se prolonger, et même si Tesco possède un leadership bien supérieur par exemple à celui de Carrefour en France, il est cependant loin d’être immun à la mutation qui s’opère outre-Manche avec la montée en puissance du hard discount. Avec un pouvoir de nuisance accru dans le contexte d’un Brexit en lui-même de nature à détruire de la valeur. Accroître encore son exposition par l’acquisition de Booker n’est pas non plus la panacée, sachant que Tesco a sacrifié une partie de son internationalisation sur l’autel de la contrainte financière.

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